Une municipalité à bout de souffle

Quelles que soient nos opinions politiques, c’est une évidence :

à Paris, la municipalité en place depuis 20 ans est à bout de souffle !

Les Parisiennes et les Parisiens ont à juste titre pour leur ville un attachement qui relève de la passion, de la fierté, voire de l’alchimie. Mais aujourd’hui, si l’on vient à Paris pour faire ses études, pour vivre ses rêves, sauf exception on n’y a plus droit de cité. Et l’on ne reconnaît plus trop notre ville. Paris perd des habitants. Même si on adore tous notre ville, le ressentiment monte : en un an, le nombre de Parisiens qui ne sont plus satisfaits de vivre à Paris a presque doublé.  Ce n’est pas normal quand on a la chance de vivre à Paris ! On ne peut pas continuer ainsi.

 

Les belles ambitions de la mairie de paris se sont avérées fictives

L’écologie : une façade, une imposture

On n’a jamais autant parlé climat, mais on bétonne de plus en plus. Partout dans Paris et notamment dans des quartiers où la mobilité est déjà compliquée et dans les arrondissements périphériques, au Nord, à l’Est, à l’Ouest ou au Sud de Paris, les aménagements de l’espace public mal pensés se multiplient et créent de la congestion et de la pollution, au détriment de la santé des riverains. Anne Hidalgo veut faire porter au seul automobiliste parisien le poids de toutes les fautes. On plante quelques arbres à grands renforts de communication et dans le même temps on joue de la tronçonneuse. Et où est la ville intelligente, utilisant les technologies pour mieux réguler les transports, l’éclairage, pour le plus grand bien de la planète mais aussi des Parisiens ?

 

L’écoute de la parole des citoyens : une farce

Le budget participatif est une excellente idée. Mais aujourd’hui, la Ville de Paris s’en sert pour financer des dépenses que la loi lui impose de faire – par exemple dans les écoles et collèges -. Et le budget participatif sert souvent de paravent à d’obscures manœuvres de financement de projets établis par des structures « amies ». Le site Idées.Paris.fr ne débouche sur rien : rien d’étonnant à ce qu’il demeure inconnu et que des projets participatifs ne reçoivent une demi-douzaine de contributions ! Dans une ville de plus de 2 millions d’habitants, cherchez l’erreur… La dernière invention, le « Conseil de Paris des citoyens », avec 350 inscrits, 100 tirés au sort et 50 Parisiens qui finissent par se déplacer pour discuter, sans aucun pouvoir ni capacité d’initiative, des délibérations inscrites à l’ordre du jour du Conseil de Paris, a naturellement été un flop.

 

Les inconvénients de la gestion actuelle, qui empoisonnent la vie de tous, sont bien réels !

Anne Hidalgo a cyniquement opposé les parisiens les uns aux autres, faisant des personnes ET quartiers les plus modestes et des familles les premiers perdants Les logements sociaux sont de moins en moins entretenus, l’insécurité est galopante dans tous les quartiers. Au lieu d’agir pour contenir le prix des loyers pour tous, les choix idéologiques de la municipalité engendrent une pression de plus en plus forte sur le marché immobilier qui contribue à l’augmentation des prix. Les classes moyennes, qui paient des impôts, subissent la double peine : privées d’accès au logement social et subissant des loyers hors de prix. Les jeunes cadres, à Paris, ne se voient offrir aucune perspective.

 

Les services de base ne sont plus assurés

Tout ce que les citoyens sont en droit d’attendre d’une ville - la propreté, la salubrité, la sécurité, l’entretien de l’espace public ou l’accès à un médecin généraliste conventionné -, non seulement n’est plus aux standards d’une capitale, mais rien ne fonctionne ! A pied, à vélo, en bus ou en scooter, se déplacer est devenu très compliqué et dangereux. Anne Hidalgo s’est approprié Paris pour jouer à la pelleteuse, avec de vrais chantiers qui n’en finissent pas, de faux chantiers qui n’en finissent pas non plus, hors de prix et qui pourrissent la vie de tous les Parisiens. Sans parler de tout le reste, qui est si important, comme l’éducation, aux sports où à la culture, parfois si inaccessibles et de plus en plus inégalitaires en fonction de l’endroit où vous habitez. Non seulement le service n’est pas rendu, mais la municipalité actuelle est devenue une entrave à la vie quotidienne des Parisiens, un obstacle à la réalisation de leurs projets.

 

Et pour tout cela, les Parisiens paient le prix fort

avec une dette multipliée par 7, toutes les taxes et les prix des services municipaux qui augmentent et une ville devenue la 2e plus chère au monde.

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